peut-être que certains me reconnaîtront avec ce texte, quoique je ne l'ai pas posté partout...
c'est une petite chose sans grande importance, écrite pour le plaisir ^^
ce n'est pas yaoi, toutes mes fics yaoi prennent trop de place... Quoique je vais voir si je peux trouver quelque chose ^^
" Je pourrai pleurer de joie.
C’est très agréable et ce n’est pas réellement pleurer…
C’est juste inverser la situation initiale qui exige d’habitude que les larmes expriment une souffrance.
Pleurer de joie… Quelle souffrance délicieuse…
Je pourrai pleurer de rire.
Encore une dérogation à la règle.
La douleur du rire qui arrache des pleurs. Cela fait tellement de bien qu’on ne comprends pas vraiment pourquoi les larmes jaillissent.
Là encore, ce serait très agréable. Je crois que j’aimerai bien pleurer de rire. Juste pour sentir mes joues mouillées alors que mon cœur est en joie et que ma bouche promet autre chose qu’une horrible grimace.
Je pourrai pleurer de douleur.
Juste parce que j’ai mal physiquement. Parce que mon corps réagit à quelque chose qu’il ne comprends pas.
Ce n’est pas agréable du tout mais cela a une raison d’exister.
Et je crierai en même temps. Le plus naturellement du monde. Parce que je ne saurai pas comment gérer la douleur de mon corps.
Et j’attendrai les secours en hurlant comme tout animal blessé.
Je pourrai pleurer sur moi.
L’Homme a une telle peur en lui de se retrouver seul… Il a tellement peur de souffrir… Il a parfois seulement peur d’avoir peur.
Sa poitrine se gonfle d’une souffrance qu’il ne peut pas extérioriser en hurlant. Ce n’est pas une réaction du corps. Juste une réaction du cœur.
Il pleure parce qu’il ne peut pas crier.
Je pleurerai, naturellement, parce que c’est mon cœur.
Mais je pleure pour toi.
Dis-moi : où est la logique là-dedans ?
Je n’ai pas mal physiquement, ni aucune blessure au cœur.
Et pourtant mes larmes coulent sur mes joues…
Aucune joie en moi, aucune peur, aucune souffrance…
Pourquoi je pleure alors ?
Suis-je une telle éponge à tes sentiments ?
C’est toi qui devrait pleurer, c’est toi qui devrait hurler, c’est toi qui devrait réagir.
Et c’est moi qui pleure.
Tu devrais arrêter de me regarder. Tes yeux sont si secs alors que ma vision est presque devenue floue derrière les larmes.
Je crois que je devrais me mettre à courir. Pour te fuir. M’éloigner de tout cela.
Mes pieds restent désespérément rivés au sol et mes yeux dans les tiens.
Peut-être que si tu versais une larme, je pourrai m’arrêter.
Mais tes yeux sont si secs…
Alors je pleure. Pour toi. "
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