Nom : Kotoru
Prénom : Shinya
Âge : 26 ans
Profession : Styliste (Prêt-à-porter et Haute Couture)
~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~
Histoire : Shinya naquit et grandit dans une atmosphère douce et chaleureuse. Il était le rêve tant convoité par ses parents. Ils croyaient qu’il ne se réaliserait jamais apprenant qu’Chiyo (sa mère) était stérile. Ils le chérirent et l’aimèrent de tout leur cœur. Le fruit de leur amour était enfin arrivé (ils remercièrent également avec grande reconnaissance la médecine de nos jours…). Ils étaient une famille modèle dont le quotidien était chaque jour un peu plus heureux. On avait tout à leur envier…
Shinya alla à l’école primaire de la petite bourgade dans laquelle lui et ses parents vivaient. Il était sociable et s’était fait beaucoup d’amis mais c'étaient tous des garçons. Il détestait les filles or ce n’était pas encore étrange à cet âge. Au cours des années qu’il passa à l’école, sa ‘maîtresse’ remarqua qu’il n’était pas comme les autres. Il était sans doute surdoué. Les cours paraissaient faciles pour lui. Il comprenait toujours tout avant les autres. Ne laissant pas indifférent ses parents, ils lui permirent de passer à une classe supérieure. Et encore une fois, il se fit de nombreux amis, toujours des garçons…
Plus tard, il entra dans un collège cette fois plus connu et prestigieux. Il allait toujours en cours avec bonne humeur et s’y débrouillait avec facilité.
Pour reparler de ses relations familiales, il était toujours en bon terme avec ses parents qui ne cessaient de le gâter. Le jeune garçon entretenait quand même de meilleurs liens avec sa mère, plus attentionnée et douce. Son père avait beaucoup d’ambition pour son fils et voulait faire de lui un brillant ingénieur. Certes, il avait toutes les qualités pour en faire un bon plus tard mais encore lui fallait-il de l’envie. Shinya n’était pas intéressé mais préférait le laisser parler et se créer de faux espoirs… Mais il aimait tellement son père, il ne voulait pas le décevoir. Or il travailla chaque jour d’école plus durement et sauta encore une classe.
Il arriva bientôt au lycée. L’époque où tous les adolescents n’avaient d’yeux et de pensées que pour les belles lycéennes et autres filles. Mais cette fois-ci, c’était étrange, Shinya les détestait toujours autant. Pourtant il préférait sa mère à son père, fasciné par sa féminité, son caractère calme et agréable. Il ne comprenait pas très bien lui-même mais à ce moment, il ne se tracassait pas pour de telles affaires…
Il aimait vraiment beaucoup sa mère. Il admirait son tempérament vif et joyeux. Elle aussi l’adorait par dessus tout. Elle adorait rire, danser, chanter ! et surtout… coudre. Sa grande passion : créer des habits de toutes sortes, pour elle et parfois pour des œuvres de charité. Shinya admirait aussi sa générosité et il était fasciné par son amour de vivre. Il s’intéressa également à la couture et lui demanda de lui apprendre ce qu’elle fit sans tarder. Bientôt, cela devint sa nouvelle passion à lui aussi.
Ses amis se moquèrent parfois de lui en le voyant vaquer à des activités « de filles ». Pourtant il ne cessait pas de les détester. Il les trouvait toutes trop prétentieuses, trop égoïstes, trop compliquées, trop fragiles… Il ne se rendait pas encore compte que cette sorte de haine qu’il éprouvait envers elles signifiait quelque chose qui allait marquer le courant de sa vie.
D’un autre côté, il y avait son père qui ne cessait de lui demander ce qu’il voulait faire après avoir fini ses études. Bien sûr, il n’avait pas lâché l’idée de voir son fils devenir un grand ingénieur. Shinya n’accepta pas mais ne refusa pas non plus pour ne pas décevoir son cher père… Il avait une autre idée derrière la tête mais la voie qu’il voulait choisir semblait inaccessible… Il suivit donc les conseils de son père et se dirigea vers les sciences… Il n’eut aucun mal à s’adapter. Il était surdoué après tout mais au fond de lui quelque chose le tracassait et lui enlevait son envie auparavant grandissante d’étudier.
Quand il rentrait à la maison, il se précipitait à chaque fois vers sa mère pour qu’elle lui enseigne d’autres techniques de couture… Elle acceptait et chaque soir en était une séance. Il se sentait heureux comme cela.
Mais un jour, les séances durent s’arrêter. Tout bonheur a une fin. Chiyo tomba malade et malheureusement pour elle, il s’agissait d’une maladie incurable qui la rongeait chaque jour qui s’écoulait. Elle finit par en succomber au grand désarroi du père et de Shinya.
Il se demanda souvent s’il allait s’en remettre. Son père était déjà atteint d’une terrible dépression mais il n’allait pas mourir, il ne voulait pas car sa femme ne l’aurait pas voulu. La maison était devenue triste. Shinya continua tant bien que mal ses études, il ne voulait pas rendre son père encore plus ravagé qu’il ne l’était déjà…
Un jour, Shinya rencontra une jeune fille, Minami. C’était la seule qui ne le laissa pas indifférent et qui ne reçut pas de lui un sentiment de haine mais d’amour. Ce fut sa première petite amie avec qui il franchit le premier pas. Elle réussit à illuminer son cœur alors qu’il souffrait, obscurci par la tristesse de la perte de sa mère. Mais encore au fond de lui régnait un sentiment étrange. Il avait l’impression de ne pas aimer Minami comme il fallait. Il avait l’impression de ne pas la considérer comme sa petite amie. Celle-ci le remarqua et s’inquiéta encore pour lui… Puis il se mit à l’ignorer de plus en plus la laissant dans l’incompréhension, dans le remord de l’avoir blessé… C’était ce qu’elle croyait en tout cas. Mais dans toute cette histoire, le fautif était lui. Il était indécis et ne savait plus quoi penser de leur amour qui était pourtant idyllique. Puis il comprit… Un jour, il comprit enfin ce qui l’avait poussé à aimer cette fille... Elle qui avait réussi à raviver ses joies, elle qui avait réussi à balayer ses peines… Elle ne faisait en fait que lui raviver le souvenir de… sa mère. Car elle lui ressemblait. Son caractère était le même.
A partir de ce moment, il se sentit stupide et préféra la quitter. Il ne voulait pas l’aimer de cette façon ! Juste parce qu’elle ressemblait à sa mère. Pour lui, cela n’avait aucun sens. Il se remit à détester les filles… plus que jamais… toutes sans exception.
Il se consacra à la couture pour s’évader un peu et oublier ses pensées sinistres. En même temps, il y avait les études dans lesquelles il se forçait à exceller pour recevoir la reconnaissance de son père… Le seul qui puisse encore lui en donner en cet instant… Mais celui-ci était toujours déprimé et ne disait mot lorsqu’il voyait son fils réaliser ses vœux. Pourtant, qu’est-ce qu’il n’aurait pas donné autrefois pour le voir comme cela ? Tout ce qui lui manquait, c’était sa femme à côté de lui pour acclamer ‘avec’ lui, les prouesses de son fils.
L’ambiance devenait morose, invivable. Shinya voulut tout effacer en s’appliquant dans chaque activité qu’il réalisait. Enfin, ce fut la fin de ses études, il allait passer ses examens pour devenir l’ingénieur idéal, celui dont son père rêvait. Il était fier, il allait enfin réaliser le vœu de son cher père… Mais il était également triste, il ressentait comme une sorte d’aigreur, inexplicable. Quelque chose lui disait qu’il allait faire erreur.
Ce sentiment s’accrut en un seul jour, la veille de ses examens. Il comprit plusieurs choses… Tellement de choses qu’il faillit en perdre la tête. Pourquoi détestait-il autant les filles ? Il crut que c’était impossible. Il était en fait depuis le début… homosexuel. Il le savait pourtant mais ne voulait jamais l’admettre. C’était juste parce qu’il n’aimait que sa mère et ne voulait pas dissiper ses sentiments en aimant d’autres filles. Mais maintenant qu’elle était partie, il aurait pû les regarder autrement mais il les voyait toujours sous le même œil… Il les détestait, c’était un fait, depuis sa naissance. Il comprit également que s’il allait devenir ingénieur, il allait commettre une erreur… L’erreur qui allait le rendre malheureux toute sa vie car c’était tout ce qu’il ne souhaitait pas. Il allait droit vers le mauvais chemin. Depuis toujours, il voulait être…
« Père, je m’en vais... Pour… Pour toujours.
- Et c’est maintenant que tu me le dis ? Va, fais ce que tu veux, si ça peut te rendre heureux. Ne deviens pas comme moi, c’est tout ce que je te demande. »
C’est ainsi qu’il quitta à jamais la maison. Il ne voulait pas laisser son père seul et appela une de ses tantes pour qu’elle aille s’occuper de lui.
Shinya alla vivre dans un appartement. Bien sûr, il ne s’était pas rendu aux examens. Il changea totalement de vocation et fit de nouvelles études… Cette fois-ci, pour devenir… styliste. C’était ce qu’il avait toujours voulu être. En même temps, il voulait rendre hommage à sa mère. Son rêve était de le voir naître, ensuite celui de le voir être heureux. Il voulait également avoir un métier qui lui plaisait. Son domaine était la couture. Soit. Il allait devenir couturier. C’était ce qu’il avait décidé.
Il put compter sur ses dons et sur ce que lui avait appris Chiyo. Il réussit et devint célèbre et renommé. Tout avait l’air irréel. C’était… comme un rêve… Mais il n’appartenait pas seulement à lui, il était également content de voir que c’était également celui de ses parents.
Il créait des habits pour les femmes. Pour les femmes car c’était toujours en rapport avec sa mère, son rêve de posséder une somptueuse garde-robe, hors de prix et unique. Bien sûr, il détestait toutes les mannequins qu’il côtoyait chaque jour… Il les détestait mais tissa quand même des liens avec elles et entretenait une bonne ambiance entre elles et lui.
Le travail de styliste était très stressant et il n’avait pas beaucoup de temps libre. A cause de tout ça, il ne trouvait pas de moments pendant lesquels il pouvait envisager une relation amoureuse avec quelqu’un. Il en ressentit un certain manque. Il regrettait de ne plus pouvoir recevoir d’affection et d’amour comme avant… Même avec toutes les femmes qui l’entouraient, il ne trouvait pas son bonheur car les seules personnes qu’il aima encore furent les hommes. Il avait enfin réussi à l’accepter sans en ressentir de la honte. Il était de cette nature mais restait comme les autres. Il était heureux comme ça, c’était tout ce qui comptait…
Il rencontra un jour un homme qui s’était rendu à un de ses défilés. Il faisait partie des nombreux photographes et journalistes. Mais celui-ci ne lui fit pas d’interview, il vint lui parler d’une étrange île avait-il dit. Il lui annonça également que c’était peut-être l’endroit où il allait pouvoir trouver son bonheur. Mais que voulait-il dire ? C’était un mystérieux personnage…
Enfin… Shinya n’y fit pas trop attention et s’envola direction ‘l’île’, où ce qu’il cherchait n’était pas réellement ce qu’on y trouvait.
Famille : Hideto Kotoru, son père, était un homme admirable. Il possédait dans ses atouts l’intelligence et le courage. Il était très ambitieux mais réussissait toujours ce qu’il désirait. Il l’était également avec son fils et attendait de lui les mêmes résultats que ceux qu’il avait obtenus dans sa jeunesse. Il voulait absolument que Shinya devienne un brillant ingénieur. Plus tard, il devint très sensible et fragile après la mort de sa femme et après avoir sombré dans la déprime. Il se rendit ensuite compte que ses vœux n’étaient pas ceux de son fils alors il le laissa faire ce qu’il voulait. C’était sans doute là le bon choix qui mena Shinya vers le bonheur.
Chiyo Kotoru (qui avait pour nom de jeune fille Iketenai), la mère de Shinya, était son modèle. Il paraît que dans sa jeunesse, c’était une vraie boule d’énergie. Elle aimait la vie et ça se voyait. Sans cesse pleine de joie, elle était toujours souriante, gaie. Elle aussi avait de l’ambition mais au contraire de son mari, elle ne réussissait pas à les réaliser quand elle voulait. (Elle n’est pas devenue styliste.) Une de ses grandes qualités était la générosité. Elle portait plus d’intérêt aux autres qu’à elle. Elle était très attentionnée. Elle mourut à l’âge de 44 ans… Tout le monde pensait qu’elle était trop jeune pour subir un tel sort.
Haruka Kotoru, la tante de Shinya, va s’occuper de son père après qu’il ait quitté la maison.
~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~ ~~~
Physique : De longs cheveux blonds, de magnifiques yeux gris, un petit nez aquilin, de douces lèvres fines… On dirait d’après cette description qu’il est assez efféminé mais il entretient cette apparence de lui. Ses traits sont fins et son physique possède beaucoup de charme. Sa peau est pâle, pure, presque blanche… A force de bouger et de ne jamais rester assis, il a une carrure assez musclée, mais mince. Une taille qu’on aimerait entourer tous les jours =^^=… On dirait que son visage est dénué de toute expression sur les photos mais c’est juste qu’il n’aime pas se faire photographier et ne sourit jamais dessus. Il aime beaucoup sourire mais il se dit toujours que le sien n’arrivera jamais à procurer autant de chaleur que celui de sa mère.
Il pèse 70 kg et mesure 1m84.
Caractère : Tout le monde pense qu’il était le fils à sa maman car il attachait beaucoup d’importance pour elle et en parlait tout le temps. Mais en fait, il ne faisait qu’exprimer sa reconnaissance envers elle… Car grâce à elle, il est devenu ce qu’il est aujourd’hui, quelqu’un d’heureux et de joyeux. Il est très sociable et se fait toujours des amis partout où il va. Il n’aime pas les filles, ça, on l’avait compris mais ce n’est pas pour autant qu’il n’accepte pas d’être agréable avec elles comme avec les autres. Il reste quand même distant. Il est sociable et franc mais il peut se montrer timide parfois…
Il tient de son père, l’intelligence et la chance. Il n’est pas spécialement ambitieux comme l’ont été ses parents mais il aime quand ses souhaits se réalisent.
Il paraît à premier œil autoritaire et froid mais il est en fait doux et gentil.
Comme bon styliste, il est très exigeant et a toujours le souci du détail. Pour lui, on ne peut pas atteindre la perfection.
Diriger est sa profession. Il s’occupe d’une équipe qui l’aide à créer ses projets de stylisme. Mais c’en est devenu une habitude…
Par son exigence, il préfère toujours tout faire lui-même ce qui entraîne chez lui son caractère de Seme. Il aime dominer et cela dans tous les domaines.
Il est très satisfait de sa situation mais cherche maintenant calme et répit après les tourments du métier qu’il pratique.
Pour se déstresser, il s'est mis à fumer.
Il aimerait rencontrer des personnes qui sauront lui donner l’amour qui lui manque mais seulement pendant un certain temps.
Accueil 
