A vendre : Petit Jouet [réservé]

Enfermé, encore et toujours enfermé dans cette cage... Cela faisait trois jours qu'il était là... Saya fixait le mur en face de lui à travers les barreaux de sa cage... Blotti par-terre, ses bras entourant ses jambes, il ne bougeait pas. Ça faisait plusieurs heures qu'il restait cloitré sur lui-même de cette manière, depuis le maigre repas que lui avait gracieusement offert le vendeur en fait.

L'adolescent ne lachait pas un soupir, ne faisait pas un mouvement, absolument rien, jusqu'à ce que le vendeur s'approche de la cage qui le retenait prisonnier. Il observa le corps du Neko et se permit d'ouvrir la porte, sans le quitter des yeux. Il savait que Saya était extrémement soumis et ne craignait donc pas de le voir s'enfuir et lui filait entre les doigts.

-Viens là, petit jouet... comment veux-tu que les clients te voient si tu restes comme ça !

Pesta l'homme en regardant le Neko marcher à quatre pattes pour venir s'asseoir au bord de la cage, à la vue de tous, les jambes dans le vide. Une petite poupée bien sage... dans une tunique blanche crasseuse et un peu déchirée et les pieds nus.

Quelques clients l'observèrent de loin. Sa-chan garda les yeux baissés sur le sol, perdu dans ses pensées comme toujours. Le vendeur l'observa un court instant, eut un sourire et s'éloigna, à la recherche d'un quelconque client interessé par un de ses "animaux".

Pas la peine de dire qu’être seul dans un énorme appartement à deux étages n’était assez insupportable. Son coloc ayant pris la fuite parce que sa copine voulait une vie commune, Kaly se dit qu’il était maintenant temps qu’un esclave ou un Neko entre dans l’appart. D’abord, parce qu’il n’aimait pas vraiment le fait d’être seul. Certes, le silence lui plaisait bien, mais la solitude était quand même preuve que personne ne semblait vouloir de son amitié mais bien que de son argent. Vous savez le genre de personne qui, quand vous êtes en santé, vous ne comptez pas. Mais quand la mort approche, vous êtes soudainement leur meilleur ami ou un fils bien aimant ou encore un neveu trop jeune et beau pour mourir… M’enfin.
Avec un Neko, il n’aurait pas de problème de solitude.
Ils pouvaient facilement parler, puisqu’ils comprenaient le langage humain. Pouvait également faire le ménage ou encore simplement tenir une compagnie agréable, bien sur il devait quand même obéir un temps sois peu, sinon … C’était la cata.
Poussant la porte de la boutique, Kaly embrassa celle-ci de son regard sombre et n’expriment toujours rien. C’était quand même une boutique assez miteuse, d’où l’odeur des animaux empestait sans le moindre problème.

Grimaçant quelque peu, le jeune homme s’aventura dans la boutique. Les mains dans ses jeans premier cri, ainsi que sa chemise blanc détacher vers le haut, laissant les quelques clientes bouche bée et admiratif. Jusqu’à ce qu’une d’entre elle s’exclame à voix semi-haute « Ce n’est pas Kalyne? L’animateur de radio ??» Et voilà les murmures qui s’élevaient dans la boutique. Pas la peine de dire qu’en ce moment, Kaly s’en foutait guère. Observant tout les Neko présent.
Le vendeur s’approcha du jeune homme, car bien entendu les murmures des jeunes femmes l’avait bien intéressé. Pendant un moment, le vendeur lui commenta ses meilleurs Neko, lui décrivant ce qu’un tel ou une telle faisait.

«Qui est-ce ?»
- Pardon?
«Le Neko là-bas.»

Il pointa le jeune Saya. Tranquille dans son coin, fixant le sol d’un regard vide. Rapidement, le vendeur eut un petit sourire en coin. Parfait, parfait, pensa t-il. Il lui décrivit le jeune Neko, comme étant un adolescent de 15 ans, soumis et qui ne faisait aucun trouble. Docile, il était d’une bonne compagnie. Et rajouta à cela «Vous savez des Neko comme lui, c’est très cher.»

«…»
Lentement, d’un pas relaxe et calme, Kaly se positionna devant la cage du jeune chaton, l’observant longuement. Sa main quitta la porche de son pantalon pour saisit délicatement le menton du Neko et lui redresser.

« Je le prends.»
- Vous êtes sur monsieur Kalyne ?
«Oui. Combien?»

La somme était en sois très élever, mais elle en valait la peine. Donnant l’argent au vendeur, le jeune homme ouvrit la porte de la cage et s’écarta. Faisant signe au jeune Neko de le suivre. Remerciant le vendeur, il se mit en marche, sachant que le jeune Neko le suivrait. Le silence plana un bon moment et ce n’est qu’une fois à l’extérieur, que Kaly repris la parole.

«Quel est ton prénom?»
Il sortit une clope de son paquet et en alluma celle-ci.

Les jambes du Neko fouettaient l'air lentement. Le vendeur lui jeta un coup d'oeil rapide. Saya le sentit et s'arrèta de bouger à nouveau. Juste rester immobile et attendre qu'on s'interesse à lui... c'était somme toute le même procédé que leur de sa première fois dans le même genre d'animalerie...

Et l'enfant se mit soudain à espérer que la personne qui l'achéterait ne serait pas comme "le maitre"... Mais cette pensée disparut rapidement dans l'enclos limpide qu'était son esprit. Il n'avait pas le droit d'espérer cela, il devait juste se réjouir d'être acheté et faire plaisir à celui ou celle qui aurait la bonté de s'embarasser de lui.

Les murmures se firent soudain plus insistants dans la salle et le petit Neko tendit ses oreilles instinctivement pour savoir pourquoi. Juste un nouveau client qui venait de faire son apparition dans le magasin... Ça n'avait pas d'importance...

Quelques minutes passèrent, les murmures de la clientèle se faisait moins présents mais persistaient pourtant. Surpris, il sentit des doigts relevaient son menton et son regard axu iris bleus tomba sur un jeune homme qui annonça qu'il le prenait.

Le client parlait de lui ? sans doute vu que la cage fut ouverte apès qu'une somme d'argent soit passée d'une paire de mains à une autre. Saya avait gardé les yeux sur le jeune homme, attendant un ordre qui vint rapidement.

Il descendit de la cage, ses pieds touchantle sol froid et le chaton suivit docilement son maitre jusqu'à l'extérieur où ils s'éarrétèrent. Le Neko aavit de nouveau les yeux rivés au sol et attendait. La question de son maitre s'infiltra dans son esprit.. Saya hésita un court instant, inspira légèrement et lacha son prénom dans un souffle.

-Saya...

Avant de se rapeller ce que lui avait appris son ancien maitre et de se reprendre le plus rapidement possible.

-Maitre...

Le regardant de biais. Kaly eut l’impression que ce n’était pas la première fois que ce jeune Neko avait un maitre. Sa façon d’être, sa façon d’agir. Comme un chat en cage et c’était le cas de le dire, le chaton semblait hésitant et même très, voir trop docile à son gout. Hum, il allait devoir remédier à tout cela, s’il voulait avoir une bonne entente entre les deux. Prenant une soudaine bouffé de sa clope, un soupire sortit d’entre ses lèvres.
Oui.
Il était son maître, mais de là a employer se mot ? Non. Il n’en était pas question, d’abord parce que c’était un Neko et aux yeux de Kaly, un Neko c’était fait pour être un confidant. Un ami. On ne demandait pas a un chat banal de faire la vaisselle ou encore de plier les vêtements, non?
Il se retourna vers le jeune homme et une fois de plus ses longs doigts fin et agile se glissèrent sous le menton de son Neko, lui relevant les yeux alors qu’il s’accroupit pour être d’une hauteur normal.

«Saya. Appelle-moi, Kaly. »

Relâchant le menton du jeune homme. Le regard de Kaly longea le corps de celui-ci, mais surtout les vêtements du jeune Neko. Il allait devoir remédier à cela également. Hors de question que SON Neko se balade dans de tel… Vêtements. Bien que l’envie n’y était pas spécialement, Kaly poussa doucement son Neko afin que ce dernier marche devant lui. Une petite poussée bien simple et voir même sans force. Il ne voulait pas lui faire mal et encore moins lui faire peur.

«Nous allons t’acheter de nouveau vêtement. Je doute que tu veule passés ta vie dans … Cela.»

Lança t-il en tirant doucement sur un coin de la tunique. Au même moment, il glissa sa main vers la queue du chaton, lui caressant doucement du bout des doigts. Depuis qu’il était tout petit, les chats avait toujours eut une grande place dans son cœur. D’abord parce que sa petite sœur en avait toujours voulu et qu’elle en avait toujours également. Mais surtout parce qu’il adorait voir combien ils étaient agile et gracieux. Tous un plus que l’autre, mais à leur façon. Son regard parcourait maintenant le centre ville. Quel type de vêtement irait bien au jeune Neko ? Médiévale ? Moderne ? Classique ? Un peu de tout cela ? Pourquoi pas.
Délicatement, il saisit la petite main de son Neko et le tira vers une boutique. Fronçant les sourcils quand une jeune adolescente de l’âge de Saya vint lui demander un autographe.

«Non.»
Bien que son ton soit froid et sec, la jeune fille ne démordait pas. Allant même jusqu’à suivre le jeune homme et son Neko. Voulant absolument son autographe. Mais s’il y avait bien une chose que les gens savaient sur le jeune Kaly, était l’impatience qu’il possedait. Se retournant vivement, il plaqua la jeune fille contre le mur, un rictus aux coins des lèvres. Ses mains cadran le visage de celle-ci, il poussa un grognement.

«Fou moi la paix. »

Après quoi, il se recula et posa un regard de nouveau neutre sur Saya, le poussant doucement entre les rayons.

«Choisi ce que tu veux.»

Saya entendit un soupir échapper à Kalyne et rentra légèrement la tête dans les épaules, se demandant s'il avait déjà fait quelque chose de mal, et si c'était le cas qu'est-ce qu'il avait fait ... Mais de nouveau, le jeune homme lui releva la tête, tenant son menton, et s'acroupissant devant lui.

Le chaton fixa ses yeux sur les lèvres de son maitre, gardant de cette manière le regard baissé tout en étant sur de ne rien perdre des paroles qu'allait dire l'homme. Il ne fallait jamais perdre une miette des mots de rapproche pour être sur de ne plus faire la même erreur...
Mais contre toute attente, ce ne furent pas des reproches qui atteignirent ses oreilles mais un ordre, qui allait changer un tout petit peu la façon de penser du plus jeune.

Bon, puisque Kaly le voulait, il le ferait, et puis, ça avait fait plaisir au Neko, qui n'avait pas l'habitude d'appeler les hommes autrement que par les pseudonymes de "monsieur" ou de "maitre", alors juste un prénom...

Une poussée sur son épaule lui ordonna de marcher devant et il se mit donc en marche, faisant bien attention à ne pas s'éloigner du jeune homme derrière lui. Il y avait foule aujourd'hui dans les rues de la ville et personne ne faisait vraiment attention à un Neko de 15 ans...

Saya écoutait la voix de son maitre, laissant l'intonation sonnait dans son esprit pour bien s'en impregner. Il aimait bien la voix de Kaly. Voyons voir, il avait entendu quelque chose dans l'animalerie... animateur de radio, non ?

Est-ce qu'il voulait rester habillé comme ça plus longtemps ? Pour le jeune Neko, ça n'avait pas vraiment d'importance, il s'y était fait... Mais si Kaly voulait l'habillait d'une façon plus convenable, Saya n'allait pas refuser... certainement pas...

Il sentit soudain la caresse sur sa queue et un long frisson lui parcourut le dos. Il n'avait pas eu de telles marques d'affection depuis longtemps maintenant, très longtemps même... Et bientot, sa main fut tenu par celle de Kaly, qui ne semblait pas géné le moins du monde de se promener main dans la main avec un Neko, considéré comme esclave ici...

Une jeune fille sembla alors s'interesser de très près à Kaly, les suivant tous deux, insistant malgré l'indifférence que lui offrait le jeune homme. Alors qu'ils se rapprochaient de la boutique de vêtements, Kaly lacha la main de Sa-chan et bloqua violement l'admiratrice contre le mur.Sous le choc, Saya ferma les yeux quelques secondes, mais les rouvrit tout de suite, sentant le regard de Kaly sur lui.

Le chaton fut alors invité à découvrir les rayons. N'en croyant pas ses oreilles, il ne bougea pas en premier instant et après avoir jeté un coup d'oeil timide à Kaly, il se permit de reculer et d'entrer dans un rayon, gardant pourtant toujours en vue Kaly...

Le jeune homme avait dit ce qu'i voulait... voyons... l'adolescent détailla les rayons, furetant à droite, à gauche et hésita de nouveau. Finalement, il rejoignit Kaly, avec deux pantalons noirs amples, une chemise blanche et un débardeur noir... Il s'était demandé s'il devait prendre des chaussures mais n'avait pas osé demander à Kaly donc il revenait sans... au pire il se ferait disputer...

Bon. Il devait l’avoué. S’énerver ainsi contre une jeune fille qui lui tapait sur le système nerveux n’était sûrement pas une bonne façon de faire comprendre au jeune Neko qu’il n’était pas si méchant. Mais tout de même, la jeune femme n’avait pas l’air de comprendre sans la brusquerie. Au pire, il expliquerait par la suite à Saya qu’elle l’avait simplement énervé et que maintenant au moins elle avait comprit qu’elle devait lui foutre la paix. Pour l’instant, son regard suivit le jeune Saya qui se baladait de rayon en rayon cherchant quelques vêtements. Kaly détourna le regard, croisant les bras, adosser contre le mur de la boutique. C’était quand même incroyable le nombre d’esclave qu’il y avait dans ce genre de boutique. N’oublions pas que c’était seulement dans des boutiques bon chic bon genre, que Kaly venait acheter ses fringues. Il n’était donc aucunement rare de voir autant de garçons et de jeunes filles aussi soumis. D’un autre côté, cela lui rappelait qu’il allait devoir faire un tour dans la boutique des esclaves.
Évidement, ce n’était sûrement pas Saya qui ferait tout dans la maison, bien qu’il aiderait, cela allait de soit. Mais pour le moment, Kaly voulait simplement faire voir au gamin qu’il ne risquait pas grand-chose.
Quand le jeune Neko revint en tenant deux pantalons ainsi qu’une chemise et un débardeur, Kaly haussa un sourcil. Aucun sourire visible, mais aucune expression de lassitude ou de dégout non plus.

« C’est bien cela que tu veux ?»

La question était idiote. S’il était revenu avec ça, ce n’était sûrement pas pour lui dire « ça je ne le prends pas.» Kaly grogna contre lui-même, mentalement bien évidement, puis décroisa les bras en se décollant du mur. Il saisit les vêtements du Neko, posa une main sur la tête de celui-ci et lui fit signe de le suivre. Il posa son regard sur l’une des vendeuses qui lui indiqua la salle du fond, signe au quel il répondit d’un mouvement de tête. Entrainant toujours le Neko vers l’arrière boutique, il se retourna vers celui-ci et lui redonna les vêtements, ouvrant une porte.

« Essaye-les. Question de voir s’il te plait vraiment.»

Encore une fois, il n’y avait aucun sourire. Mais son regard n’exprimait rien de méchant non plus. Alors qu’il laissait son Neko essayer les vêtements, Kaly qui avait remarqué celui-ci revenir sans chaussure avait finalement décidé d’aller lui en chercher. Quoi de mieux que des chaussures de course pour un chat ? Après quelques minutes, il revint, prenant place devant la cabine d’essayage. Attendent le jeune homme.

«Je t’ai pris des chaussures également, Neko-san.»

Après avoir visité le magasin, ne s'interessant pas du tout aux autres clients qui faisaient pourtant la même chose que lui, et avoir trouvé le peu de choses dont il avait réellement besoin, Saya rejoignit son maitre, les yeux baissés, attendant une réaction de la part de Kaly.
La question fut entendu, mais Sa-chan comme à son habitude n'ouvrit pas la bouche pour confirmer.
Oui, c'est ce qu'i voulait, juste ce qui lui fallait, rien d'encombrant, et les couleurs étaient simples, pas besoin de quelque chose d'extravagant !

Posant une main sur la tête de l'adolescent, Kalyne amena patiemnent le jeune Neko jusqu'aux cabines d'essayage. Le jeune homme le laissa là, et Saya, après un tout petit temps de réflection, il se dit qu'il fallait le faire, mais il essaya tant bien que mal de ne pas croiser son reflet dans le miroir qui tronait sur l'un des murs de la cabine.

Il essaya avec des gestes lents chaques vêtements, faisant attention à ne pas abimer ou salir les quelques affaires, comme si un simple contact avec le tissu allait abimer le vêtement à vie. Tout lui allait, il était tellement frêle qu'il rentrait dans n'importe quoi... au moins les deux pantalons larges cacheraient sa maigreur, ce qui était une bonne chose en somme...

Entendant que Kaly était revenu, Saya réenfila sa tunique, et replia convenablement les vêtements, très consciensieusement, avant d'enfin sortir timidement de derrière le rideau et rejoignant ainsi le jeune animateur, ses affaires dans les bras.

Le jeune Neko regarda les chaussures, murmura un "merci" pratiquement inaudible à l'encontre de son maitre, un petit et discrt sourire s'installant un court instant sur son visage baissé vers le sol.

Deux clientes, certainement une esclave et sa maitresse, passèrent en les frolant tous deux, s'engouffrant dans l'une des cabines du fond. Saya jeta un coup do'eil en coin avant de voir la jeune esclave disparaitre derrière l'un des rideaux comme lui-même l'avait fait quelques minutes au-paravant.
La jeune femme se mit à détailler Kaly, un peu comme l'avait l'inconnue de tout à l'heure, pensa le jeune Neko, et il baissa de nouveau les yeux.

Alors que Kaly attendait toujours la sortit de son petit Neko, une jeune femme s’approcha du jeune homme. Une fois de plus, Kaly du soupirer et se redresser faiblement. D’abord parce que dans cette position, il avait mal aux genoux et qu’en plus, ce n’était pas vraiment son plaisir de laisser une femme avoir un quelconque dessus sur lui. Croisant les bras une fois qu’il fut sur toute sa hauteur et haussa un sourcil. Apparemment elle ne voulait seulement qu’il jette un coup d’œil sur son esclave, le temps qu’elle allait chercher quelque chose dans sa voiture.
Bien bonne idée.
Il se ferait maintenant gardien des Neko pour le plaisir de ses dames et leur stupidité également. Serrant les dents pour ne pas dire de vulgarité devant les enfants et leur parent. Le jeune homme détourna rapidement le regard. Belle excuse également pour venir lui adressé la parole. C’était d’un pathétique.
Alors qu’il rageait au fond de lui.
Son Neko sortit de la cabine. Heureusement, il commençait à en avoir marre d’être dans cette boutique. Le plus tôt il sera chez lui avec son petit Neko et le mieux se sera.
Quand Saya lui murmura un faible merci, Kaly haussa un sourcil et déposa sa main sur la tête du jeune Neko, sans rien dire de plus.

A croire que ce dernier avait beaucoup de mal à le regarder droit dans les yeux et encore plus à dire une phrase complète. Bon, il verrait à cela plus tard. Pour le moment, il avait la dalle et c’était quand même le temps d’entrer chez lui, la nuit serait assez mouvementé d’après la météo. Un ouragan s’avançait quand même assez rapidement vers l’ile.

« On rentre. »

Déclara t-il en payant par la suite, laissant la jeune esclave et son maitre qui revenait finalement. Sans même un regard pour elle, il poussa doucement son Neko vers la sortit, ne prenant même pas la peine de saluer la jeune caissière qui semblait un peu déçu même…

Sentant la main de son maitre sur sa tête, Saya perdit doucement son sourire, gardant la tête baissée, appréciant le contact. Pour l'instant, il s'en sortait bien ! Et puis Kaly était gentil, il lui avait acheté des nouveaux vêtements. Jamais aucun de ceux qui s'étaient occupé de lui ne l'avaient fait... Mais bon, sa relation avec Kaly était passablement différente que celle des deux hommes dont il avait été l'esclave.

Le chaton remarqua les regards que les autres humains et même que quelques esclaves jetaient à l'homme. Il était donc si connu que cela ? Pourtant, son maitre semblait extrémement pressé de quitter la boutique. La célébrité ne lui plaisait donc pas ?

Le jeune Neko marcha jusqu'à la caisse docilement, jetant un coup d'oeil vide à la caissière, qui fit de même pour lui, avant de reporter toute son attention sur Kaly. La femme tendit un sac à l'esclave sans quitter des yeux son jeune maitre, lui montrant un sourire qui montrait largement ses dents. Saya saisit le sac, et le serra contre lui, reposant son regard sur le sol après avoir vu le visage de son maitre, passablement indifférent

Mais le jeune homme ne semblait même pas se rendre compte des avances de la caissière et le petit chat fut amené à la sortie, de la même façon que les autres, poussé doucement par derrière.

Dehors, il y avait du vent et le chaton sentit qu'il allait très certainement pleuvoir. Son maitre toujours derrière lui, Sa-chan se laissa conduire à travares les rues jusqu'à un grand bâtiment, que le petit Neko détailla par dessous sa tête baissée. Une seule conclusion... c'était grand ! Par rapport à la cage de l'animalerie ou de la petite chambre au laoratoire qu'il partageit avec le scientifique ou le cagibi dans lequel il dormait chez son premier maitre, c'étai même immense...

Il fixa la porte d'entrée de son regard vague. Finalement, Kaly derrière lui, Saya posa sa main sur la poignée. La porte s'ouvrit pour lui laisser découvrir l'entrée...

[je te laisse poster au condo ?]