Nom : Sakuragawa
Prénom : Kyô
Surnom : Kyô-kun, Kyô-sama…
Âge : 18 ans
Race : Humain
Caractère :
Que dire de Kyô-sama ? Nous pourrions tout aussi bien parler de son tempérament vif que de son côté un tantinet sadique. En définitive, il est périlleux de lui confier la moindre petite chose. Que ce soit un objet ou un animal, ils ne font jamais long feu entre les mains d’acier de Kyô. Oh ! bien entendu, il se montrera amical, gentil, prévoyant, mais il ne faut JAMAIS se fier aux apparences ! Derrière cette gentillesse un peu trop exagérée se cache un véritable démon ! En une seconde, son regard, son expression, ses gestes peuvent changer. Si ses mains se révèlent être douces, elles peuvent devenir meurtrières la seconde d’après. Que la « chose » qui se trouve en face de lui soit humaine ou animale, il ne se gênera pas à faire ressortir son sadisme. Suppliez-le à genoux, pleurez, hurlez, implorez, rien ne fonctionnera. Un enfant l’ennuie ? Il lui donnera une bonne leçon dont il se souviendra toute sa vie ! Une jeune femme le frôle sans faire exprès ? Il s’arrangera pour abuser d’elle même si elle hurle et se débat. Qui sait où elle échouera…
Mais ce n’est pas tout : ceci est son comportement de tous les jours, lorsqu’il est plus ou moins de bonne humeur. Imaginez un peu lorsqu’il est en colère… Vous pouvez reprendre toutes ses réactions et les multiplier par dix, par cent ! Mieux vaut ne pas croiser son chemin ou le laisser tranquille auquel cas vous ne pouvez le quitter… Neko, ne faites pas la même erreur que sa première esclave : obéissez-lui bien docilement, sans jamais protester, et vous pourrez espérer vivre quelques mois ou quelques années d’horreur, si vous en avez la chance…
Mis à part son sadisme évident, Kyô-sama est un jeune homme au tempérament extrêmement vif. Il est d’une grande intelligence et perspicacité. On le croirait idiot en voyant son comportement et son langage. Il utilise des mots crus, aucunement raffiné. Et encore une fois, il s’agit là d’une simple couverture. Il pourrait vous épater lorsqu’il vous sortira de belles phrases à vous faire tomber à la renverse ! Vous le croiriez presque en train de discuter en présence de bourgeois. Ce fait est en partie vrai car il est issu d’une famille noble. Au risque de me répéter : ne vous fiez pas aux apparences ! Si vous en avez l’occasion, fuyez ce démon et ne vous laissez pas prendre dans ses filets car vous n’en ressortiriez pas indemne…
Physique :
Kyô est un jeune homme des plus séduisants. Avec son caractère hypocrite et son physique de rêve, il arrive à faire tomber toutes les filles à ses pieds ! Malheureusement pour elles, tous les espoirs sont un peu fous. Il se contentera de profiter d’une nuit, voir deux jours grand maximum avant de les jeter comme de vulgaires objets. Et tout cela à cause de magnifiques yeux jaunâtres tirant sur le brun. Tout le monde est attiré par ce regard envoûtant et sensuel. Donc tout le monde est un peu fou d’oser approcher ce jeune homme sans le connaître…
Les cheveux de Kyô-sama sont noirs et perpétuellement en bataille. Il déteste les coiffer malgré les remarques de ses parents. Il déteste l’ordre, c’est quelque chose de connu chez lui. Son teint est très légèrement bronzé, ce qui fait ressortir son regard de félin. Si on l’avait enlevé pour le transformer en Neko, il aurait presque eu l’air d’un chat, d’un vrai !
Son corps est relativement bien musclé. Il aime porter des habits moulants pour le mettre en valeur. Il apprécie le regard des gens sur son corps, il aime se faire désirer (Xd^^). Qui ne tomberait pas sous le charme d’un jeune homme au corps de dieu ? Et c’est encore plus dangereux lorsque cette même personne le sait…
Il porte une sorte de bracelet. En réalité, il s’agit d’un pendentif représentant une croix. Il est attaché à un fin morceau de soie bordeau. Quelques perles noires se trouvent tout le long du tissu. Mais le plus souvent, son « bijou » est masqué par son pull, sauf en été où il déambule en tee-shirt dans les rues…
Histoire :
« Cette île est stupide ! Pourquoi est-ce qu’on est obligé de vivre ici ? Je veux partir, tout de suite ! »
Un garçon d’une dizaine d’années se tenait sur le seuil du salon. Il avait les bras croisés, les sourcils grincés et un air menaçant ancré sur le visage. Ses yeux n’étaient plus que deux fentes à peine visibles. Ses lèvres étaient pincées comme si on venait de lui faire un affront et qu’il criait vengeance. Il tapa alors du pied pour attirer son attention sur l’adulte qui l’ignorait superbement.
« Père ! Je vous parle ! Auriez-vous l’obligeance de me répondre ? »
« Malheureusement, je peux constater cela… Je suis occupé. Allez voir vôtre mère. »
Un grognement de mécontentement franchit les lèvres de Kyô. Il tourna les talons et claqua la porte du salon. Son père était stupide ! Il travaillait encore pour ces scientifiques ! Il faisait partie d’un de ces groupes de recherches qui avait trouvé le moyen de croiser les chats et les humains sans les tuer. Pour ce petit garçon, tout cela était bien stupide ! Pourquoi vouloir croiser des animaux avec des êtres humains ? Jusqu’à ce jour, il ignorait que ces créatures étaient utilisées à des fins esclavagistes…
Kyô arriva bientôt dans le jardin. Sa mère, une femme d’une trentaine d’années, taillait un rosier avec soin. Un grand chapeau de paille couvrait sa tête et la protégeait des rayons du soleil. Sa peau était très pâle et ses yeux très claires. Entendant des pas précipités, un tantinet stressés, elle leva la tête de son ouvrage. Elle vit son fils et sourit.
« Mère, votre mari est stupide ! »
« Ne parle pas comme cela de ton père ! Il fait de son mieux pour être le plus souvent présent, tu le sais bien. »
« Mais… Je veux quitter cette île ! Il n’y a rien d’intéressant ici, à part de stupides… Nek… »
« KYÔ ! Ton père a participé aux recherches ! C’est aussi son travail, ne le dénigre pas. »
Morose, le jeune garçon tourna ostensiblement le dos à sa mère. Contrarié, il quitta à grand pas l’immense propriété des Sakuragawa. Il décida de se rendre en ville où peut-être il trouverait une personne à torturer… Ou un animal. A dix ans, il s’occupait plutôt de petits animaux tels que des chats ou des chiens. Ce jour là fut particulièrement fructueux. Je vous laisse imaginer le reste…
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« Une Neko ! Enfin ! Mais… »
« Mon fils, j’en ai décidé ainsi. Tu es aujourd’hui âgé de seize ans et je trouve que tu es en âge de posséder une de ces créatures. »
Au début, Kyô fut réticent à l’idée de posséder ce genre de bête. Il s’agissait de la création du groupe dans lequel son père travaillait… De plus, il s’agissait d’une femelle ! Une femelle ? Un petit sourire sadique s’inscrivit sur ses lèvres. Son père ne s’attarda pas davantage. Il remit la Neko à son fils sans lui donner d’indications précises. Ce fut sa plus grosse erreur, mis à part celle d’avoir trouvé le moyen de croiser des humains avec des chats.
« Une Neko rien qu’à moi… Petite, comment t’appelles-tu ? »
Ayant été éduquée pour obéir au doigt et à l’œil à son maître, la créature leva ses grands yeux verts vers Kyô. Ses oreilles étaient basses et sa queue pendait tristement. Elle semblait désespérée et n’importe qui l’aurait prise dans ses bras pour la consoler et lui administrer des caresses. Mais pas Kyô. Il était bien trop inhumain pour cela !
« Maeva… »
Le jeune homme de seize ans sourit et il emmena sa nouvelle « compagne », Quand ses copains la verraient, ils allaient en baver de jalousie ! C’est justement ce jour-là qu’il découvrit à quoi servaient réellement les Neko. Au lieu d’être dégoûté, il en profita au maximum, comme s’il s’agissait d’un jouet quelconque, sans âme ni cœur. Mais comme il se trompait !
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« Ey ! Mon pote, t’as une Neko ? Ton vieux doit être sacrément riche pour t’offrir une esclave ! »
« Une esclave ? Ce n’est qu’un chat croisé avec une fille ! »
Ses « copains » explosèrent de rire avant de lui envoyer une grande claque dans le dos. Effrayée, la Neko alla se cacher derrière son maître. Ils lui faisaient tous peur, y compris Kyô, mais elle devait lui obéir ! Elle enfouit son visage contre le tee-shirt du jeune homme tremblant comme une feuille. Elle se serait bien jetée sur eux pour les mordre ! Après tout, elle possédait les instincts du chat…
« Mon pauvre Kyô ! Tu ne sais donc pas que les Nekos sont là pour satisfaire tous nos désirs ? Ce sont des esclaves ! Tu pourrais lui dire : protège-moi ! Qu’elle serait obligée de le faire, de t’obéir. Tu peux l’utiliser comme tu veux, comme un objet ! C’est pour ça qu’ils coûtent si cher… »
Le visage de Kyô s’élargit en un grand sourire. Il jeta un regard à la pauvre Maeva avant de la prendre dans ses bras. Son geste semblait tendre et affectueux mais la poigne était dure ! Il la regarda dans les yeux.
« Est-ce vrai ? Ton existence se résume à assouvir tous mes désirs et mes exigences ? »
La Neko aurait voulu mentir mais elle ne le pouvait pas… Elle hocha la tête et baissa le regard. Elle savait que son existence allait être pire qu’elle ne l’avait imaginée…
+++
« Où se trouve ta Neko ? »
« Mm ? Ah, Maeva… Euh... Ben… Au cimetière, je pense… »
Le père de Kyô grogna et envoya une gifle à son fils. Il le prit par les épaules alors que le jeune homme résistait. Il envoya une bourrade à son père.
« Lâchez-moi ! Ne me touchez pas ! »
Il se dégagea violemment et quitta la maison, énervé. Il ne lui avait pas dit que les Nekos étaient des esclaves et rien d’autre ! Il était énervé ! Il déambula dans les rues, morose. Le jeune homme ne se gênait pas d’insulter et de bousculer tous ceux qui se trouvaient sur son passage. Cette saleté de Maeva n’avait pas voulu se soumettre, il l’avait éliminée ! Elle s’était rebellée alors elle avait payé ! Il eut un ricanement amusé avant de tomber nez à nez devant une vitrine. Il aperçut une Neko… Le prix était exorbitant. Il soupira et poursuivit son chemin…
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« Mon fils, que veux-tu pour ton anniversaire ? »
Dans deux jours, Kyô allait avoir dix-huit ans. Il n’avait pas pensé à son anniversaire… Il ne se préoccupait pas tellement des années qui passaient si bien qu’à la question de sa mère, il resta tout étonné. Puis il se rappela de cette Neko, dans le magasin. Elle semblait l’attendre, être faite pour lui. Il sourit d’un air carnassier avant de toussoter légèrement.
« J’aimerais… Une Neko… »
« Une Neko ? Tu en as déjà eu une à tes seize ans ! »
« S’il vous plaît, mère ! J’essaierai de me calmer, de ne pas me laisser emporter ! Acceptez, je vous en prie ! C’est tout ce que je vous demanderai. »
La jeune femme soupira. Elle réfléchit un court instant avant de hocher la tête. Que ne ferait-elle pas pour son fils unique ?
« Très bien… Mais cela reste entre nous, d’accord ? »
C’est ainsi que Kyô devient (dra) le maître d’une nouvelle Neko… Katsuri.
Autres : Pour le moment, rien.
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