A vendre : jeune homme et son âme

Aymeric se réveilla péniblement. Il avait la tête qui bourdonnait, que c’était t’il passé ? Il voulut se redresser mais s’aperçut que des chaînes lui menottaient les poignets et lui lacérait le cou. Ah oui… il se souvenait à présent… Il se souvenait d’avoir entendu quelqu’un s’approcher de lui la nuit dernière, quelqu’un qui lui voulait du mal, il l’avait de suite senti. Il s’était levé mais trop tard, l’homme l’avait attrapé par… la main. Grave erreur. Cela avait déclenché une rage déconcertante en Aymeric, qui le griffa au visage avant qu’on l’assomme. Il se sentait pâteux. C’est alors qu’un homme assez grand et servi au niveau du ventre se dirigeât vers lui.

_ Saleté ! grogna-t-il en désignant son visage en partit recouvert par une énorme marque de griffure, regarde mon visage ! C’est ton œuvre ! Tu vas me le payer ! Si dans deux semaines tu n’es toujours pas sortis de ce magasin avec un maître, je te fais incinéré vivant !

_ Ce n’est pas si laid que ça contenue de votre laideur naturel, répondit Aymeric en souriant.

L'homme lui asséna une gifle magistral

_ Voyons, répliqua Aymeric sur un ton de réprimande, on ne doit pas amocher la marchandise !

L'homme, bouillonnant de rage, sortit un trousseau de clefs de sa poche droite, ouvrit le gros collier qui serrer le cou de Aymeric, l’attrapa par le bras, et tout les deux se dirigèrent vers une cage au bout de la pièce. Il ouvra une des cages et balança le jeune homme dedans, puis referma la cage.

_ Tu risques de ne pas manger grand-chose pendant quelques temps…

C’est ainsi que commença le jeûne et une interminable attente..

Lassée de tourner en rond tel un poisson dans son bocal, Ruika était sortie de son appartement trop vaste, trop sinistre…trop vide. Elle errait, sans destination précise, sans prendre garde au décor qui l’entourait, se laissant porter par ses pieds bien au chaud dans de petits souliers noirs vernis. Soudainement sortie de sa rêverie par un enfant qui venait de lui rentrée dedans, elle s’aperçue qu’elle se trouvait devant une immense et étrange boutique.. la Boutique d'Esclave clamait l'enseigne. Etrange.. la boutique semblait crasseuse et pourtant des gens très classes se trouvaient à l'intérieur.
Un peu de compagnie ne serait pas de refus ,soupira-t-elle en passant le porte.

Il y avait énormément de cages et d'hommes, le contraste était frappant. la plus part des cages avaient et un occupant qui discutait avec une personne distinguée.. Sauf un, un garçon qui semblait avoir dans les 19ans et d'une beauté époustouflante. Elle s'approcha à petits pas, incertaine, se demandant se qu'elle fesait dans ce lugubre et grouillant endroit. Il y avait son nom et tout un tas d'informations écrites sur une étiquette accrochée au verrou, mais Ruika ne lui adressa à peine un regard. Ce garçon avait une langue non ? Il était aussi humain qu'elle et méritait qu'on le traite en temps que tel.

Je m'appelle Ruika, et toi ? questionna-t-elle le garçon.

Surpris, Aymeric se retourna vivement, faisant tombé la jeune femme à la renverse. Aussi surprise que lui, elle rougit puis se mit à rire, d'un beau rire.
Elle avait de longs cheveux blonds et une robe qui devait valoir très très cher..

Je m'appelle Aymeric Akuyamurmura-t-il...

(pourquoi je suis par terre XD)

Ne le prennez pas, grogna une voix derrière elle, c'est un sacré démon !

Ruika se releva précipitament et se retourna, elle fut horrifié en voyant les grandes balafres qui couvraient le visage de son interlocuteur.

Haha, peut ragoutant n'est ce pas ? ricana le marchand, c'est l'oeuvre de ce sale rat ! Je lui apportait à manger et il en a profiter pour me refaire le portrait !

Elle se retourna vers le jeune homme prisonnier. Il était assis dans une petite cage à même le sol, la crasse était omniprésente. Il avait le visage abimé lui aussi, tout boursouflé, comme s'il avait été frappé. Le marchand mentait, elle le savait. Mais elle ne voulait pas le lui montrer, il fallait ruser pour pouvoir avoir Aymeric.

Je vais le prendre et le dresser à la dur.

Vous êtes sûre, mademoiselle ? répondit le marchand stupéfait.

Oui. 3000 ? sussura-t-elle

Ah non ! Il vaut plus !!

Ruika se mit à rire, puis, retrouvant son calme répliqua :

Vous plaisantez ? Vous venez de me dire que c'était un sale rat enragé, un rat de salon ne vaudrait déjà pas 2000 !

Pris de cour, l'homme fulminait.

Prennez le pour pas un rond si ça vous chante !! Petite garce ! Qu'il vous arrache la peau !

Voyons, vous vous adressez à Mademoiselle Kabuki. Restez courtoie je vous prie.

Son beau père était un homme très influant sur la ville et était très riche. La colère du marchand tomba brusquement.

Pardonnez-moi ! balbutia-t-il, prenez cet esclave ! je vous l'offre !

Merci ! répondit Ruika en souriant en pensant à l'effet qu'avait à chaque fois le nom de son beau-père... Aymeric ? On y va ?

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