Le salon

Au bout d'un moment Noriko finit par renter, en lui aportant des fraise. A peine quelque temps plus tot elles etaient toutes les deux dans un lit dans une position peu conventionnel et elle lui raportait des fraises ! Alors la elle ne comprenait plus rien, mais elle n'avait rien non plus a dire. Elle la regarda s'en aller dans sa chambre.
La seul expliquation possible maintenant c'etait qu'elle c'etait servie d'elle comme d'un joujou et ca demontrait bien qu'elle avait été trop gentille. Elle se fit la morale et fini par bouder devant la télé avec les fraise en face d'elle.

Noriko finit par sortir de sa chambre.
Elle alla trouver Aya dans le salon :

" T'as faim ?"

Elle ne lui répondit pas.
Noriko s'assit à cote d'elle :

" Je sais, je suis bizarre, je sais pas ce que je veux. C'est sa que tu penses nan ? Alors je vais tout te dire. Premierement, je n'aime pas etre brouillée avec les gens, alors si tu arretais de ne pas me parler, sa m'arrangerais. Deuxiemement, si tu crois que s'avouer qu'on est amoureuse de sa maitresse, alors que l'on a 14 ans, que l'on ne connait rien de la vie c'est facile, tu te mets le doigt dans l'oeil. Troisiemement, je voudrais savoir ce que toi t'en penses, parce que dans cette histoire, toi aussi tu as ta part de responsabilité. Je ne sais meme pas si tu me hais ou si tu m'apprécies, je ne sais meme pas si tu ressens des sentiments pour quelqu'un, je ne sais rien ! Sur ce, je serais dans la cuisine, ce soir, je préparerais une tartiflette. Tu sais ou me trouvez si tu veux parler."

Elle partie dans la cuisine.

En voyant partir Aya avec les médicaments, Misaki resta longtemps au salon à réfléchir. Pourquoi continuait-elle à renier l'affection que la Neki lui épprouvait. Pourquoi ???

*Serait-ce à cause de l'autre fille ? Je vois.* pensa-t-elle.

Puis, elle alla faire une sieste sur le divan sans se rendre compte de la scène dans la chambre d'Aya. C'est beau de quelques heures qu'elle se réveilla, avec en face sa maîtresse qui boudait. Elle décida de tenter sa dernière carte.

-Je me fiches de toute la souffrance que vous pourriez me causer. Je me fiches royalement de mon avenir dans ce monde. Tout ce qui m'importe, c'est d'être à vos côté et que VOUS reconnaissez mon amour. Vous n'avez pas dit de jusqu'où je peux aller pour réaliser mon voeu le plus cher.

Elle marqua une pause.

-Si il faut que je devienne ami avec l'autre fille, je le ferai.

-Pourquoi soupirer ? Si il vous suffit d'être méchante avec nous pour retrouver votre bonne humeur, qu'attendez-vous ? Fillez-moi une giffle, par exemple. ^^

Ses oreilles félines se redressèrent quand Aya affirmait que elle, Misaki et Noriko ne connaissaient absolument rien au sexe.

-Ben, ce genre de choses s'apprend uniquement en l'expérimentant par soi-même avec notre ou nos partenaires ^^.

" Le diner est pret "

Elle avait dresser la table et remplie les assiettes.
Pendant le repas, elle ne regarda ni Misaki, ni Aya. Elle gardait la tête baissée sur son assiette.
Tout comme aucun son ne sortit de sa bouche : elle était génée et ne savais plus ou se mettre.
A la fin, elle nettoya la table et les couverts et monta dans sa chambre.
Elle souhaitait qu' Aya viendrait la voir, lui parler mais n'esperait pas trop.
Elle prit son journal et marqua :

" Nous avons mangé dans une ambiance froide. Je suis bien trop génée pour avoir pu regarder Misaki ou Aya dans les yeux. Je n'ai pas parlé et à la fin, j'ai nettoyé et me voici dans la chambre. J'espere qu' Aya viendra me parler, mais je n'y crois pas trop. "

Elle le rangea et sortit sur le perron où elle s'accouda pour regarder la vue qui lui était offerte.

Doucement, Noriko se réveilla. Elle était en pleurs, mais ocmment ne pas l'etre ?
Elle venait de se faire violer... L'amour qu'elle éprouvait pour Aya était cependant trop fort pour qu'elle décide de partir. Pas encore...
Elle l'avait bien dit, soit elle restait, soit elle mourrait. C'était son choix, et elle ne reviendrais pas dessus !
Elle entendait misaki pousser des cris. Apparememnt, Aya et elles étaient en train de... Cette pensée lui fit encore plus mal. Elle agit sur elle ocmme un coup de couteau en plein coeur.

" Je t'aime tant... "

Elle ferma les yeux. Elle devait se rendormir. Dormir pour oublier...

Elle n'avait pas vu qu' Aya était la quand elle avait dit sa phrase.
Quand elle lui dit que c'était elle qui l'avait rejeté, elle ne dit rien : elle savait que c'était vrai.
Elle murmura, pour elle meme :

" Oui, je t'ai rejeté... Mais je ne supportais pas de savoir que j'allais devoir te partager... J'ai cru qu'en te rejettant, je souffrirais moins... Mais c'est le contraire... En faisant ce que je t'ai fait, je t'ai fait souffrir... Et te voir souffrir, me fais souffrir... Pourquoi a-t-il fallu que je réagisse comme cela... Tout est de ma faute... Meme la mort serais une punition trop bonne... Si en me violant, tu te sens mieux... Alors fais-le, n'hesite pas... Je ne veux que ton bonheur... Parce que je t'aime... "

Elle ferma les yeux. Elle entendait Aya cliquer avec sa souris, taper sur son clavier. Ces sons là la réconfortaient...

"Je te l'ai dit, tu as trop joué avec le feu, que pourrais je faire de ton amour maintenant ?"

Rien... Elle ne pourrait rien faire, si elle ne l'aimait pas...
elle entendit la montre d'Aya sonner puis vit celle-ci partir dans la cuisine.
Elle ne savait pourquoi, mais elle s'était levé et avait suivi Aya dans la cuisine.

" C'est quoi ça ? " finit en désignant ce qu' Aya avait absorbé.

Ce qui l'intriguait le plus, c'était le fait que sa montre est sonnée et que de suite, Aya était partie prendre cette chose. Etais-ce des médicaments ? Autre chose ?
Elle répéta, voyant qu' Aya ne répondait pas.

" C'est-quoi-sa ?! "

Elle voulait savoir, à tout prix.

" Ah oui, comme cela, sa ne me regarde pas... "

Elle suivit Aya et lui dit.

" Je trouve cela trés... bizarre que ta montre sonne pour te signaler que tu dois ingurgité ce que tu as pris. Alors maintenant, tu me dis ce que c'est. Si tu refuses, il n'y aura que deux solutions : ou je les détruits, ces gellulles qui a mon avis te font du mal, ou tu me tues. "

Elle la regardait dans les yeux, lui faisant comprendre qu'elle pensait ce qu'elle disait, et qu'elle était prete à les détruire.

" Alors ? J'attends. C'est quoi ? "

*Sa y'est, je vais mourrir... Trés bien. Je l'accepte. De toute maniere, je ne m'en irais pas. *, pensa-t-elle.

Elle regardait tour à tour Aya et l'arme. Elle commença à prendre peur, mais elle ne voulait pas partir. C'était tout simplement impossible !
Lorsque Aya lui demanda si elle avait une derniére volonté, elle hésita. Elle voudrait dire et fiare tellement de choses avant de mourrir !

" Je.. Embrasses-moi... "

Pourquoi avoir dit cela ? Elle n'en avait aucune idée... Mais c'etait ce dont elle avait envie. Elle partirait ainsi, le coeur léger, heureuse.

Elle avait savouré ce baiser comme sic'était le dernier. Reflexion faite, pour elle, elle croyait que c'était le dernier, donc c'était normal.
Pendant que l'arme était braqué sur elle, elle regardait droit devant elle, un sourire aux levres.
Cependant, rien ne se passa comme prévu. Aya ne tira pas. Trés bien,s ie lle ne mourrait pas, Aya devrait lui ce que c'était. Or, elle se doutait qu'elle ne le ferait pas.

" Tu ne me tues pas... Tu ne me dis pas ce que c'est... Il ne reste qu'une solution : détruire ces sachets. "

Elle courut dans la cuisine, se doutant qu' Aya la suivrait pour l'en empecher. La-bas, elle dénicha les sachets et les déchira.

" Adieu, petits démons... "

C'était peut-etre bete, mais elle était contente d'avoir réussi à le faire avant qy' Aya ne la retienne. Peut-etre que cela, ça rendrait Aya plus gentille... Ou plus méchante !


( arg, désolé, ma suite est assez... merdique xD )

( mdr mais non )

Aya l'ecouta en continuant ses recherches. Elle la laissa aller dans la cuisine pour detruire les quelques cachets qui s'y trouvait. De toute facon elle en avait d'autre un peu partout, sur elle, dans sa chambre, et surtout avec Sephirot comme c'est lui qui les faisait. Elle pouvait donc les detruire elle s'en fichait. Le seul risque qu'elle courait c'etait de ne pas en avoir sous la main quand ca montre sonnait, la elle serais fichu.

Tu perts ton temps.

Bon elle avait reuni pas mal d'infos, cet homme paraissait tout de meme etre verueux, quand bien meme il ne l'etait pas, on la payait pour le tuer. Elle opta pour une methode discrete mais pour ca il lui fallait un sniper. Elle entreprit de le chercher sur le net, brouillant les pistes au cas ou.

Aya ne l' avait pas suivie. Pourquoi ?
Elle n'en pouvait plus de tout ça. Elle ne voulait pas craquer, mais elle n'en pouvait plus.
Elle aimait Aya, l'avait rejeté pour ne pas souffrir, et résultat : elles souffraient toute les deux. Ce n'était pas possible, cela ne pouvait pas etre cela que l'on apelait l'amour...

" Asseeez ! "

Elle craqua. Elle ouvrit les placars, prit les assiettes et les jeta par terre sous l'effet de la colére, de l'incomprehésension et de la tristesse.

" Pourquoooiiii ? Je ne demandais rien. "

Et le bruit des assiesttes tombant sur le sol continua jusqu'a ce qu'il n'en reste plus. Elle jeta les verres, les plats. Tout y passa.
A la fin, elle se laissa tomber par terre, contre les meubles de rangements et pleura. Elle enfouit sa tete dans ses mains.

" Tout ce... que je voulais... c'étaits que tu... m'aimes... Juste moi... et pas elle.... '

Elle se leva et courut vers Aya. Elle s'était faite mal aux pieds, car elle était peids nus, mais ignorait les blessures. Ce n'était que des blessures superficielles dues aux bouts de verres, elle désinfecterait cela aprés, et l'on n'en parlerait plus.
Elle enlaça Aya et lui murmura, tout prés de son oreille :

" Je t'en pries, laisse moi pleurer sur ton épaule, ne me repousse pas cette fois. "

Ses larmes innondaient son visage, comme d'habitude, mais ce qui lui importait, c'est qu'elle soit aupres de celle qu'elle aimait.

" J'étais si jalouse... Ce triangle amoureux me faisait peur... Je regrette tellement... Je comprendrais si tu ne veuilles pas me pardonner... Mais je t'en pries... Ne prends plus cette " drogue... "

Elle se dégagea de la chaleur corporelle d' Aya, et monta dans la salle de bains, sur la pointe des pieds pour ne pas s'enfoncer les bouts de verres qui s'y seraient accrochés.
Il fallait qu'elle se nettoie ces petites blessures, pour éviter l'infection.