La chambre de Noriko

" Alors donne-moi quelques chose à faire pour t'aider. Je n'aime pas me sentir inutile. Je te le demande comme une faveur, meme si je n'ai pas à en exiger. Je sais pas, tu as bien quelques chose à me donner à accomplir non ? De la couture, des lettres à rédiger... "

Elle fit les yeux doux ( un peu comme le chats dans Shrek ).
Elle esperait qu' Aya ne refuserait pas. Elle avait besoin de s'occuper l'esprit et les mains.
Sinon, elle savait qu'elle dormirait toute la journée et qu'elle déprimerait un peu.

" Et cet après-midi ? Je pourrais sortir de ma chambre non ? Je vais déja passer toute ma matinée ici... Oui, tu me laisseras sortir, n'est-ce pas ? Tu ne m'enfermeras pas toute la journée ici. Et puis sinon, qui nettoyeras la maison ? "

Elle souria, ne lui laissa pas le temps de répondre et ajouta :

" Oui, on va faire comme ça. Ce matin, je resterais ici à coudre et aprés-manger, je sortirais et nettoyerais "

Elle éspérais qu' Aya ne dirais rien à redire à cela. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne lui avais pas laissé le temps de répliquer, pour etre de sortir.

Lorsque Aya revient avec un plateau, Noriko rougit.

" Il ne fallait pas te déranger pour moi, je vais bien je t'ai dit... "

Aya sortit.
Noriko trop occuper à manger, oublia de lui demander de lui apporter.

" Bah, de toute maniere, elle ne serait jamais revenu avec du travail pour moi "

Elle s'allongea. Elle voulait réfléchir à un moyen de remercier Aya.
Rapidement, le sommeil vint la trouver.
Elle passa la matinée à dorrmir.
A midi, elle se réveilla et sortit de sa chambre.
Son mal avait empirer, mais ne voulait pas se préoccuper de si peu de choses.
Elle alla chercher une serpilliére, se rendit dans la cuisine, et commença à nettoyer.

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" Mais... je... vais... bien... je... t'a..ssures ! "

Et voila, retour à la case départ.
La revoila dans ce lit, toujours aussi malade.

Aya ne prit meme pas la peine de lui parler plus et sortit.
Elle ne vérouilla pas la porte, mais c'était inutile et elle le savait.
Noriko était trop mal en point pour se lever.

* Pourquoi... ne me... laisse-t-elle... pas travailler..., je ne suis... pas à ...l'article de... la mort ! *

Quelques secondes aprés, elle dormait à poings fermé, d'un sommeil mouvementé.
En effet, elle parlait, délirait et s'agitait dans tout les sens sous les couvertures.

-La meilleure nuit que j'ai eu depuis tant d'années. ^^

Quand Misaki sentit la main lui caresser sa tête pour ensuite aller vers l'oreille, elle lança à Aya...un sourire. Pas un faux mais un vrai sourire sincère. Elle poussa un ronronnement.

-Maîtresse, pourquoi m'avoir laissé la nuit dernière ? Je vous assure, j'aodrais beaucoup tout ce que vous me fessiez. Il n'y a rien de coupable à faire l'amour et quelqu'un qui accepte volontier de le faire. Et n'oubliez pas que j'aurai pu m'auto-défendre si vos agissements me dérangeaient.

Noriko se réveilla à ce moment là.
Elle vit Aya, ses levres sur celle de Misaki.
Elle se sentait faible certes, mais c'est à ec moment-la qu'elle se sentit défaillir le plus. Son coeur venait de se briser en deux.
Certes, elle s'obligeait à ne pas évcouter ces sentiments, mais quand on est attirée par une personne, c'est trés dur.

" Nan... "

Elle l'avait dit sans s'en rendre compte, d'une voix juste assez perceptible pour que les deux jeunes filles l'entendent.
Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait parlé, elle s'excusa :

" Excusez-moi... de vous... avoir dérangé... "

Elle se tourna sur le côté et ferma les yeux, les ignorant ou tout du moins essaynt de les ignorer.

" Je ne veux pas de ces médicaments "

Elle était toujours dos à Aya.
Involontairement, elle lui en voulait d'aimer Misaki.

" Je veux pas me soigner. "

Elle ferma les yeux :

" Dis-moi, est-ce que tu es heureuse avec Misaki maitrese Aya ? "

Il n'y avait absolument aucune émotion dans ses paroles, mais elle juge préférable de continuer, pour ne pas qu' Aya comprenne quelle était jalouse.

" Une esclave doit servir sa maitresse pour qu'elle soit heureuse. Alors je veux ton bonheur. Si tu es heureuse avec elle, je pourrais me dire que ma venue ici t'a rendue la gaieté, meme si c'est grace à elle. "

Elle devait se l'avouer, plus elle parlais, plus elle s'enfonçais : ses paroles ne voulaient pas dire grand-chose.

" Je te l'ai dit, je veux que tu sois heureuse. Et puis, dans la maison vous etes deux. Une esclave, sa ne compte pas. Je ne suis qu'un objet vivant. "

Elle voulait qu' Aya parte. Elle savait que si elle restait là, elle l'obligerait à parler et elle risquait de dire des choses qu'elle voualti garder secrete.

" Tu peux partir, tu as fais ce que tu devais faire. "

Elle ferma les yeux, esperant qu'Aya partirait.

* Si tu savais comme tu compte pour moi... *

" Je suppose que je suis obligé de boire... "

Elle prit le verre des mains d'Aya, dans un geste sec, rapide et précis.
Elle le ramena devant elle et plongea son regard dans l'eau troublée par la dissolution du médicament.

" Sa donne pas envie de boire... "

Elle finit par porter le verre à ses levres et but le contenu d'une traite.

" Arf, c'est... dégoutant ! "

Elle posa le verre sur sa table de nuit.

" Voila, t'es contente ? Je l'ai bu ta potion magique. Tu n'es plus obligé de rester avec moi. "

Elle faisait vraiment tout pour qu' Aya parte.

Noriko fit semblant de ne pas se souvenir de la derniere question.

" Quelle question ? "

Elle esperait de tout coeur berner Aya.
Evidemment, ça ne marcha pas : celle-ci n'était pas dupe.
De plus, elle la lui répéta.

" Oh, cette question... "

Qu'allait-elle répondre ?
Elle n'allait pas lui dire qu'elle se comportant si étrangement parce qu'elle était jalouse de Misaki, qu'elle voulait Aya, qu'elle... qu'elle l'aimait !

Non, il fallait qu'elle trouve quelque chsoe à répondre, qu'elle esquive la réponse. Et vite !

Aya attendait et commençait à s'impatienter !

" Je saurai si tu ment, et puis ca doit pas etre si terrible... "

Pas si terrible, pas si terrible. Qu'en savait-elle ?
Elle ne connaissait rien de ce que Noriko ressentait.
Noriko essaya de se persuader que ce qu'elle allait dire était vrai, et puis, c'était cela, elle ne mentirais pas.

" Vous etes heureuse. Je... j'ai décidé hier soir de vous quitter. Misaki est la et... "

On sentait, lorsque l'on l'ecoutait, qu'elle disait ces mots avec du mal, qu'elle ne le désirait pas.

" Et... vous m'avez dit que vous me paierez et que je pourrais partir. Alors je pars, plus tot que prévu mais je part. "

* Meme si je n'en ai aucune envie, que ce que je reve c'est de rester avec vous,
de vous connaitre plus, de vous avoir, de vous dire que je vous aimes ! *

Voila ce qu'elle aurait du dire... et qu'elle n'avait pas révélé par peur de souffrir.

" Tu ne comprends pas... J'ai peur de vous déranger, toi et Misaki "

Puis, hésitante :

" Je.. Je vois bien que vous vous aimez et que je suis de trop dans cette maison. "

Elle baissa la tete :

" Je suis une entrave à votre couple... "

Elle se rallongea :

" Je crois que je vais dormir. Merci pour le médicament. "